De l’ombre à la lumière.

Concert nocturne, éclairé à labougie et rehaussé par une installation lumineuse.

Le programme ouvre sur Abendlied de Rheinberger et plonge le public dans la nuit réconfortante. Mais l’ombre épaissit et ouvre aux interrogations fondamentales de l’homme : le madrigal spirituel Où est la mort ? de Pascal de l’Estocart mène au Tenebrae factae sunt de Francis Poulenc.

La seconde partie du programme dissipe l’angoisse, fait naître un nouveau printemps et se termine en pleine lumière : le Calme des nuits de Saint-Saëns fait entendre des nuances inouïes, côtoie les Trois beaux oiseaux du paradis de Ravel et retourne à la vie terrestre des Beatles. Ce programme est le premier réalisé par l’ensemble, il en est presque le manifeste : les répertoires coexistent dans une même respiration et sont l’objet d’une même exigence, d’une même recherche de justesse et d’équilibre.